Le lancement de La gravure : un art à découvrir
C’était un moment emballant, mais aussi un peu stressant : un genre de mélange entre le jour de Noël et un rendez-vous chez le médecin. Par ce frisquet matin de novembre, les membres de notre petite équipe se tenaient dans l’espace réservé aux programmes éducatifs du Musée de la nature et des sciences de Sherbrooke, tandis que les techniciens du centre des expositions assemblaient notre exposition, parachevée. Oui, parachevée. Pour la toute première fois, nous pouvions voir ses objets fixés aux panneaux, nous asseoir dans la cabine photo, manipuler ses composantes interactives et prendre pleinement conscience des enchaînements entre les différentes sections. Les gribouillis sur tableau blanc et les aperçus générés à l’ordinateur, devenus familiers au cours des derniers mois, appartenaient désormais au passé. Déambuler enfin dans la véritable exposition était une expérience à la fois surréelle et trépidante.
Les expositions itinérantes peuvent recéler bon nombre de mauvaises surprises qui n’attendent que le premier assemblage pour surgir en criant : « Bouh! » Les choses ne se déroulent pas toujours aussi bien dans le monde réel que dans notre imagination : c’est la vie. Ainsi, quand une équipe d’ouvriers s’attroupe autour d’un assortiment de pentures en se frottant le menton, c’est signe que quelque chose vient de faire « Bouh! » Mais autour de La gravure, personne ne s’est frotté le menton. Bien sûr, l’écran tactile de la fresque historique a connu quelques prévisibles ratés, et il a fallu apporter certains ajustements pour que les panneaux tiennent bien ensemble. Cela mis à part, tout a fonctionné remarquablement (voire incroyablement) bien, et nous étions au septième ciel.
Si notre exposition nous a donné aussi peu de fil à retordre, c’est en grande partie parce que ses constituants de base sont plutôt traditionnels. Certes, elle comprend de nombreux éléments à la fine pointe de la technologie, mais le tout est présenté dans une structure qui ne laisserait perplexe aucun menuisier du siècle dernier. À quoi bon opter pour des verrous en titane à couple de serrage électromagnétique sous vide (oui, j’invente à mesure) quand une banale clenche en bois peut faire l’affaire? Blague à part, dans notre domaine, il est toujours souhaitable de viser la simplicité, surtout lorsque l’exposition risque d’aboutir à des milliers de kilomètres du fournisseur de verrous en titane le plus près.
Alors voilà. Qu’en dites-vous? Nous, nous la trouvons magnifique, mais nous ne sommes pas tout à fait objectifs.
Au moment où ce billet sera publié, l’exposition sera déjà parvenue à sa troisième destination, le Galt Museum & Archives, à Lethbridge (Alberta). Elle a aussi été présentée au Musée régional de Kamouraska, au nord de la ville de Québec, où elle a été montée sans anicroche. Nous vous invitons à consulter notre page sur les expositions itinérantes pour en savoir plus. En terminant, je souhaite remercier l’équipe des expositions du Musée de la nature et des sciences de Sherbrooke et, bien sûr, lever mon chapeau à mes vaillants collègues chargés de la conservation et des expositions.
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