Le voici : notre nouveau logo
Les logos sont omniprésents. Ils sont si répandus et paraissent d’une telle simplicité que, souvent, il ne nous vient pas à l’esprit qu’il s’agit de petits symboles extraordinairement complexes, porteurs d’une responsabilité de communication démesurée. À juste titre, la création de logos est réservée à l’élite d’un domaine déjà pointu : en conception graphique, il n’y a pas plus difficile casse-tête. Voici ce qu’en dit le concepteur graphique légendaire Paul Rand :
Un logo sert avant tout à identifier, et son efficacité passe par la simplicité… Son efficacité dépend de son caractère distinctif, de sa visibilité, de son adaptabilité, de sa mémorabilité, de son universalité et de son intemporalité. [traduction]
Le défi est de taille. Ici, le maître mot est identité; or l’un des volets de la reconstruction d’un musée comme le nôtre consiste justement à reconstruire son identité. Le logo s’avère donc un élément essentiel et revêt une importance presque aussi grande que la conception du musée elle-même, parce que c’est souvent lui qui produit sur les gens la première impression qu’ils ont du musée. Si notre nouveau musée de pointe arbore un logo digne d’une boîte de céréales, nous risquons d’avoir de la difficulté à attirer des visiteurs. Au contraire, un logo peut impressionner trop fortement ou promettre à outrance. Citons de nouveau M. Rand :
Un logo tire son sens de la qualité de ce qu’il symbolise, et non l’inverse. [traduction]
Lors de l’élaboration de notre logo, il a fallu répondre à de nombreuses questions. Reflète-t-il le contenu du Musée? En garde-t-on le souvenir? Est-il unique? Se combinera-t-il harmonieusement avec le logo de la Banque du Canada? Évoque-t-il notre immeuble? Peut-on l’adapter en multiples formats? Me fait-il paraître gros? Bon, cette dernière question est loin d’attendre une réponse, mais c’est inouï le nombre de critères auxquels doit satisfaire cet humble petit dessin.
Et le voici. Qu’en dites-vous? N’est-ce pas qu’il est bien? Il nous plaît. Il offre une très grande flexibilité et, au moment où on se parle, les graphistes du Musée s’affairent à en adapter le format à la bonne dizaine d’usages prévus. Nous croyons qu’il nous servira longtemps. Il ne reste qu’à nous assurer que notre nouveau musée se montrera à la hauteur de son logo. Aucun problème de ce côté.
Le Blogue du Musée
Nouvelles acquisitions
Par : Raewyn Passmore
Quand vous entendez le mot « monnaie », quelle image vous vient en tête? Des pièces métalliques? Des billets de banque? Il y a trois cents ans, les gens avaient du mal à considérer ces derniers comme légitimes, et il leur a fallu un bon moment pour se faire à l’idée.
Congrès de l’Association royale de numismatique du Canada
Par : David Bergeron et Paul S. Berry
Cette activité permet à la Banque de faire découvrir des facettes de la Collection nationale de monnaies à la population. Cette année, nous avons décidé de raconter l’histoire des banques dites « fantômes » et des bouleversements économiques de 1837, qui ont touché tant le Canada que les États-Unis.
Planifier une exposition : toute une aventure (huitième partie)
Par : Graham Iddon
Cette fois-ci, nous avons pu admirer avec enthousiasme l’ensemble des textes, imprimés directement sur des panneaux de bois d’une hauteur de près de deux mètres et demi. En recourant à un procédé novateur, le personnel du centre de production d’expositions du Musée de la nature et des sciences de Sherbrooke est parvenu à des résultats vraiment impressionnants.
Planifier une exposition : toute une aventure (septième partie)
Par : Graham Iddon et Louise-Anne Laroche
Nous avons arrêté notre choix sur la compagnie qui fabriquera les composantes de notre exposition itinérante à venir, La gravure : un art à découvrir. Voilà qui est fort exaltant!