Le billet de banque Canada 150 est en circulation!
Le dévoilement public de notre nouveau billet de banque Canada 150 (nous l’appelons le billet C150), ponctué de diverses cérémonies auxquelles assistait une foule de dignitaires, fut haut en couleur (voir le blogue). L’activité médiatique entourant la mise en circulation de ce billet (ou « émission », comme nous aimons à l’appeler) a été, en comparaison, beaucoup moins retentissante, ce qui est généralement le cas. (Nul astronaute, cette fois : lire la page consacrée à l’émission du billet de 5 $ en polymère.)
Bien de son temps, le gouverneur Stephen S. Poloz a pris un égoportrait avec un billet C150 avant d’aller rejoindre l’honorable Ginette Petitpas Taylor pour la séance de photos principale. Mme Petitpas Taylor est la secrétaire parlementaire du ministre des Finances. Elle représentait, à l’activité, l’honorable Bill Morneau.
La séance s’est déroulée en deux temps : le gouverneur et Mme Petitpas Taylor ont d’abord été photographiés tenant des billets, de l’autre côté de la rue adjacente à la Banque, puis ils se sont rendus à pied à une boutique de cadeaux de la rue Sparks, deux pâtés de maisons plus loin, pour mettre ces billets en circulation. Seule ombre au tableau : la météo. Non seulement le vent ébouriffait les cheveux de nos sujets, mais les passages nuageux compliquaient la tâche des photographes, qui devaient composer avec les incessants changements de lumière. Le gouverneur Poloz et Mme Petitpas Taylor n’en ont pas moins bravé les rafales et pris gaiement la pose avec de nouveaux billets C150.
S’est ensuivie une curieuse scène : une armada de représentants des médias a vite déballé son matériel sur la rue Sparks, puis s’est rassemblée autour du comptoir de la boutique de cadeaux. M. Poloz est entré et a acheté du sucre d’érable. Pour sa part, Mme Petitpas Taylor a arrêté son choix sur du savon. Il va sans dire que les deux ont payé avec des billets C150 flambant neufs. Après le départ des dignitaires, les caméramans et les photographes se sont massés autour du comptoir et ont prié la caissière (qui s’est volontiers prêtée au jeu) de sortir le billet de la caisse enregistreuse puis de l’y remettre, et de répéter la manœuvre à maintes reprises.
Dans mon dernier article de blogue concernant le billet C150, je vous ai parlé des portraits. Aujourd’hui, comme promis, je vous entretiendrai des nombreux autres éléments visuels – plus d’une dizaine – ornant le recto et le verso. Des consultations publiques ayant guidé la conception du billet, il est ressorti noir sur blanc que les Canadiens s’identifient toujours très fortement aux paysages du Canada. En 1954, la série de billets Paysages canadiens de la Banque mettait en valeur l’identité canadienne au travers des paysages régionaux du pays. Les coupures de cette série étaient illustrées de grandes vignettes, magnifiques représentations de pans de notre immense territoire. Remarquez que les concepteurs avaient huit coupures sur lesquelles plancher.
L’équipe de conception du billet C150 n’avait pas ce luxe : elle ne disposait que du verso d’un seul billet pour représenter la prodigieuse diversité des régions du Canada. Résultat : les cinq superbes paysages du billet symbolisent de façon magistrale la quasi-totalité des régions géologiques du pays. Nous sommes d’une efficacité redoutable de nos jours!
Non contente, apparemment, des quatre portraits au recto et des cinq paysages au verso, l’équipe a ajouté au billet dix autres éléments visuels pour rendre hommage à la culture, à l’histoire et au territoire du Canada… et frustrer davantage les faussaires, bien sûr. Ces éléments sont intégrés au billet grâce à divers procédés d’impression de sécurité employés par la Compagnie canadienne des billets de banque. Certains éléments, tels que les motifs de ceinture fléchée situés dans les parties supérieure et inférieure ainsi que le Hall d’honneur, sont des impressions lithographiques; d’autres, comme ceux disposés à l’intérieur et autour de la bande transparente, sont imprimés à l’aide d’encres métalliques à couleur changeante – ces encres changent de couleur lorsqu’on incline le billet et font paraître en trois dimensions les feuilles d’érable qu’on trouve au bas de la bande transparente. Pour les portraits et les paysages, on s’est servi de la bonne vieille technique d’impression en taille-douce à partir de gravures sur acier : ce procédé est reconnaissable aux surfaces en relief qu’il produit et qu’on peut sentir en les effleurant du bout des doigts.
En fait, ce billet est si riche de découvertes qu’il ne faut surtout pas manquer de l’examiner de près dans le site Web de la Banque du Canada. La page en question, de toute beauté, est amusante et fascinante. Elle comporte un billet interactif qu’il est possible de retourner et d’étudier. En outre, elle donne de l’information sur tous les éléments visuels et propose quelques vidéos très bien conçues.
Mieux encore, procurez-vous un billet C150 à une institution financière près de chez vous. Si, comme certains d’entre nous, vous comptez conserver le billet, acquérez-en deux : vous pourrez ainsi en dépenser un. C’est de l’argent, après tout, et il ne commémorera rien s’il est rangé dans votre tiroir à chaussettes.
Le Blogue du Musée
Reconstruction du Musée, 3e partie
Par : Graham Iddon
Même si nous savons forcément que l’ancien espace du Musée est en train d’être dépouillé, le voir de nos propres yeux produit encore sur nous une étrange impression.
SOUvenons-nous
Par : Graham Iddon
Il ne faudrait quand même pas oublier notre exposition temporaire SOUvenons-nous, présentée au Musée canadien de l’histoire, qui rappelle les 150 ans d’existence de la pièce de un cent au pays.
Reconstruction du Musée, 2e partie
Par : Graham Iddon
Devenir collectionneur, 3e partie
Par : Graham Iddon
En tant que responsable de votre collection, vous cherchez à préserver le mieux possible les objets qu’elle contient en les protégeant d’une détérioration éventuelle. C’est ce que les experts du domaine appellent la « conservation ».
Planifier une exposition : toute une aventure (quatrième partie)
Par : Graham Iddon
Notre nouvelle exposition portera sur les graveurs, les processus de production, ainsi que l’esthétisme des timbres postaux et des billets de banque. La dernière fois, nous avons vu comment nous assurons l’intégrité des artéfacts de façon à répondre aux besoins de l’équipe chargée des expositions tout en apaisant les craintes des conservateurs.
Devenir collectionneur, 2e partie
Par : Graham Iddon
Vous avez donc choisi de collectionner de la monnaie, car c’est beaucoup plus fascinant que de collectionner des tableaux d’autel flamands du XIVe siècle, et vous avez commencé à amasser quelques articles. Bravo!
Devenir collectionneur, 1re partie
Par : Graham Iddon
L’envie de collectionner est un sentiment très courant chez l’homme. Qu’il s’agisse de cartons d’allumettes, de bouteilles de boisson gazeuse ou de tableaux d’autel flamands du XVIIe siècle, beaucoup d’entre nous prennent plaisir à posséder un grand nombre d’objets du même type.
Planifier une exposition : toute une aventure (troisième partie)
Par : Graham Iddon
Pendant la période de planification d’une exposition itinérante, dire que nous mettons la « touche finale » à un élément relève généralement du vœu pieux.
Les billets de la Collection – Les toutes dernières acquisitions 2e partie
Par : Paul S. Berry
Les artéfacts en vedette ce mois-ci prouvent que la diversité est un critère important pour nous quand il s’agit d’enrichir la Collection. Celle-ci renferme notamment des instruments financiers, comme des actions, des obligations et d’autres documents représentant des engagements à payer sous une forme ou une autre.
Reconstruction du Musée, 1re partie
Par : Graham Iddon
Au début de février, un petit groupe d’employés du département des Communications de la Banque a participé à une brève visite du rez-de-chaussée et du premier sous-sol du siège de la rue Wellington. Les travaux en sont toujours à l’étape de la démolition.
Les billets de la Collection - Notgeld : une monnaie de nécessité
Par : Patricia Measures
La monnaie de nécessité appelée notgeld en allemand a fait son apparition au début de la Première Guerre mondiale et a été émise jusqu’en 1924. Ces billets illustrent dans sa totalité la période d’inflation galopante qu’a connue l’Allemagne dans l’entre-deux-guerres.
Les billets de la Collection - Les toutes dernières acquisitions
Par : Paul S. Berry
Avant que le Musée ne ferme ses portes et que la Collection ne soit déménagée à Gatineau, les conservateurs organisaient régulièrement des exposés informels afin de présenter leurs plus récentes acquisitions aux autres membres de l’équipe. Grâce au nouveau blogue du Musée, la tradition se perpétue; mieux encore, vous pourrez désormais, vous aussi, découvrir les merveilles qui viendront enrichir la Collection. Préparez-vous à être éblouis!
Nous sommes le Musée de la monnaie, pas la Monnaie royale
Par : Graham Iddon
Si nous recevions une pièce chaque fois que quelqu’un nous pose une question de ce genre, nous aurions… Enfin, je suppose que nous possédons déjà à peu près ce nombre de pièces; après tout, le Musée existe depuis longtemps.
Les billets de la Collection - L'année à venir
Par : Raewyn Passmore
Quatre mois après notre arrivée, l’Équipe responsable de la Collection commence à s’adapter à sa nouvelle demeure. La plupart des boîtes ont été déballées, mais il reste encore beaucoup de travail à faire. En 2014, nous collaborerons avec l’Équipe des expositions à l’appui des expositions itinérantes et proposerons des idées pour les futurs locaux du Musée.
Les billets de la Collection - Un voyage d’achat à Toronto
Par : Paul S. Berry
Récemment, du 3 au 5 octobre, des responsables des collections ont participé à la Toronto Coin Expo, qui se tenait à la Bibliothèque de référence de Toronto, rue Yonge. Cette exposition proposait des conférences instructives, un grand encan de pièces de monnaie, de jetons et de monnaie de papier, ainsi qu’une salle d’exposition, appelée une « bourse », où les négociants accueillaient les clients et vendaient et achetaient des articles numismatiques.