Vraiment bien, en fait!
« Principaux indicateurs de rendement. » C’est le terme du jargon administratif qui sert à désigner les facteurs pris en considération pour mesurer notre succès. Contrairement à bien d’autres secteurs de la Banque, il est facile de mesurer le succès du Musée : le nombre de visiteurs. Sans vouloir nous vanter (je n’oserais jamais, voyons!), 2 823 personnes ont visité le Musée le jour de la fête du Canada. Le dimanche et le lundi qui ont suivi, on a dénombré 933 et 756 visiteurs, respectivement. Le nombre de visites est resté extrêmement prometteur par la suite, avec une moyenne de 350 à 400 visiteurs par jour. Pour le mois de juillet et les trois premières semaines d’août, le total s’élève à tout juste un peu plus de 25 000 visiteurs (impressionnant!). En comparaison tout à fait inéquitable, le Musée de la monnaie (comme il s’appelait à l’époque) avait attiré un peu plus de 9 000 personnes au cours de la même période en 2012. Je dis « inéquitable » parce qu’Ottawa a connu une affluence touristique hors de l’ordinaire cet été. Il y avait un million de choses à faire. Pendant la visite de « La Machine » dans notre voisinage, nous avons atteint le nombre impressionnant de 902 visiteurs en une seule journée. Apparemment, lorsqu’un cheval dragon cracheur de feu mécanique géant affronte une araignée haute de deux étages près du Musée, cela stimule l’achalandage. Ou alors c’était notre superbe présentoir de certificats d’actions qui a attiré les foules, difficile à dire.
Pour compliquer encore davantage nos statistiques, il faut ajouter les visiteurs qui sont passés à notre kiosque à la fête du Canada et à la Journée du Colonel By. Au total, les deux activités ont attiré 4 300 personnes. Si l’on ajoute ce chiffre aux données de juillet, on peut dire que près de 30 000 personnes (de partout au pays et dans le monde) savent que nous existons et se sont intéressées à nous – même si seulement quelque 25 000 ont réellement visité le Musée. Tout compte fait, difficile d’être plus satisfaits de nos quelques premières semaines d’activité.
L’un des principaux attraits du Musée n’était pas accessible pendant ces quelques semaines : la boutique de cadeaux. Tout musée se doit d’avoir une boutique de cadeaux; c’est un arrêt incontournable de la visite. Mais la nôtre n’allait pas être prête pour la grande ouverture. Elle a enfin ouvert ses portes le 22 août à 10 h. Bon, d’accord, ce n’était pas la cohue, mais un nombre tout à fait raisonnable de personnes sont passées voir nos articles pendant cette journée somme toute assez pluvieuse. Les deux jours suivants, nous avons atteint nos objectifs.
Alors, quel est le principal indicateur de rendement dans le cas de la boutique de cadeaux? Pour être jugé respectable, le nombre de transactions à la boutique devrait correspondre à 8 % du nombre de visiteurs du Musée. Cela peut sembler bien maigre, mais ce n’est pas l’objectif de la boutique que d’engranger des profits. Son rôle est plutôt étroitement lié au mandat du Musée. La boutique donne aux visiteurs une dernière occasion de poser des questions et de compléter leur expérience. Elle permet de poursuivre les conversations entamées sur la Banque et l’économie et ainsi « d’enrichir l’expérience ». Évidemment, nous voulons tout de même que vous achetiez des trucs!
Il va sans dire que nous sommes plus que ravis de nos premières semaines d’activité. Les bonnes critiques abondent, et nous sommes en voie d’atteindre nos cibles pour le nombre de visiteurs en 2017. Hip hip hip! Hourra!
Le Blogue du Musée
Escapade à Montréal pour une vente aux enchères de MTM International : 1re partie
Par : Paul S. Berry
La salle de vente est une vraie ruche. Environ 20 personnes attablées examinent minutieusement les différents lots, la tête inclinée et la loupe à trois centimètres du visage.
Congrès de l’Association royale de numismatique du Canada
Par : David Bergeron
Le 63e congrès annuel de l’Association royale de numismatique du Canada (ARNC) – vitrine canadienne destinée aux numismates – a eu lieu à Ottawa du 20 au 24 juillet 2016.
Ruée vers l’or! et Pour tout l’or des prospecteurs
Par : Graham Iddon
Pour tout l’or des prospecteurs, notre troisième exposition temporaire au MCH (nous rouvrirons nos portes en 2017), porte donc sur la ruée vers l’or. Il est toujours intéressant de pouvoir effectuer un lien entre nos expositions et celles de notre musée hôte.
Nouvelles acquisitions
Par : David Bergeron
Lorsque j’étais petit, j’aimais bien aller chez Canadian Tire avec mon père parce qu’il me donnait alors l’argent Canadian Tire qu’il recevait avec sa monnaie.
Restaurer des plaques d’acier
Avant de les mettre à la réserve, nous avons évalué les plaques brisées afin de déterminer si nous allions poursuivre le traitement de restauration. Nous avons finalement décidé de les remettre en bon état.Nouvelles acquisitions
Par : Paul S. Berry
En mai 2013, des employés du Musée de la Banque du Canada ont visité la BABN et ont pu sélectionner, pour la Collection nationale de monnaies, plus de 650 coins d’acier (petites plaques de métal gravées aussi appelées plaques en creux) et d’autres outils de production dont se servait l’entreprise pour préparer les plaques d’impression en taille-douce.
Une femme sur un BILLET II
Par : Graham Iddon
Le 15 avril a pris fin la consultation publique visant à choisir la Canadienne emblématique qui figurera sur un billet de banque. À l’issue de l’appel de candidatures lancé par la Banque du Canada, plus de 26 000 propositions ont été reçues : un franc succès.
Nouvelles acquisitions
Par : Paul S. Berry
Les Canadiens ont parfois utilisé l’argent comme objet de protestation politique et instrument de critique sociale, voire comme aide-mémoire bien pratique pour noter des pensées fugaces.
Une femme sur un BILLET
Par : Graham Iddon
La représentation de femmes importantes sur des monnaies nationales est de plus en plus courante partout dans le monde. À l’heure actuelle, au moins douze pays mettent à l’honneur des femmes ayant marqué l’histoire sur leur monnaie…
Reconstruction du Musée, 4e partie
Par : Graham Iddon
Le bâtiment a l’air plutôt étrange, mais il a désormais un vrai toit, des parois vitrées et des portes. Des portes? Voilà un bon indice. Il ne s’agit pas d’un planchodrome, mais de l’entrée pyramidale du Musée de la Banque du Canada.