Une première année au-delà de toute attente : les chiffres le prouvent
Oublier un anniversaire est une gaffe impardonnable dans la plupart des familles. Mais nous étions tellement pris par l’organisation des activités de la fête du Canada au Musée que notre premier anniversaire a failli passer sous silence. Par chance, grâce à la présence d’esprit d’un membre de l’équipe, nous avons tenu une brève célébration avec l’ensemble du département des Communications de la Banque le mardi matin suivant. Il y avait même du gâteau – beaucoup de gâteau. Et il y avait beaucoup à célébrer.
En 2017, au cours de nos six premiers mois d’activité, nous avons accueilli 40 000 visiteurs, et le nombre de visiteurs au Musée a dépassé les 70 000 pour l’ensemble de l’année, soit une hausse de 91 % par rapport à la dernière année avant la fermeture (insérer des applaudissements ici). La cerise sur le gâteau d’anniversaire : nous avons accueilli presque autant de visiteurs pendant nos activités de la fête du Canada de 2018 que nous en avions reçu à notre ouverture officielle.
Dans ces deux cas, et pour tout le reste, l’équipe des Services aux visiteurs a été à la hauteur. La plupart de nos activités de la première année ont attiré – facilement – deux fois plus de personnes que le programme d’activités de 2012. Les membres de l’équipe ont accueilli de nombreux visiteurs à toutes sortes d’activités inspirées de divers thèmes comme les tulipes et la contrefaçon. Policiers, artistes, trappeurs, spécialistes de la monnaie et conservateurs du Musée ont fait de notre programmation un succès grâce à leurs présentations, expositions et visites. À l’occasion de l’événement Portes ouvertes Ottawa 2018, nous avons quadruplé les chiffres de notre dernière participation à cette activité, et les visiteurs ont démontré un intérêt étonnant pour les visites guidées. L’engouement pour ces visites nous a incités à les ajouter à notre programmation estivale de 2018. Consultez l’horaire dans notre site Web.
La gestion d’un musée sera toujours un processus d’apprentissage continu, mais la première année est particulièrement intense. C’est pendant cette période qu’on apprend que la démonstration de la résistance aux taches des billets en polymère laisse des marques bleues sur les doigts des guides; qu’on découvre le peu de temps qu’il faut à des friandises glacées pour disparaître lors de la fête du Canada la plus chaude de l’histoire; qu’on constate que les gens aiment vraiment beaucoup toucher les accessoires et les objets (plus particulièrement ceux qui sont doux et poilus); et, enfin, qu’on s’aperçoit qu’à l’ère des visites autonomes, beaucoup de personnes aiment encore les visites guidées. La courbe d’apprentissage devrait être légèrement plus lisse l’an prochain. Ou peut-être pas.
Trêve de fanfaronnade. Au-delà de cette avalanche de chiffres (nous sommes un musée de banque centrale, après tout), nous tenons à vous remercier d’avoir partagé avec nous ce moment de grande fierté (et, disons-le, d’autocongratulation assumée), mais surtout de nous avoir visités tout au long de notre première année d’activité. Vous auriez bien droit aussi à une part de gâteau, mais je crains qu’il soit maintenant tout disparu!
Le Blogue du Musée
Planifier une exposition : toute une aventure (huitième partie)
Par : Graham Iddon
Cette fois-ci, nous avons pu admirer avec enthousiasme l’ensemble des textes, imprimés directement sur des panneaux de bois d’une hauteur de près de deux mètres et demi. En recourant à un procédé novateur, le personnel du centre de production d’expositions du Musée de la nature et des sciences de Sherbrooke est parvenu à des résultats vraiment impressionnants.
Planifier une exposition : toute une aventure (septième partie)
Par : Graham Iddon et Louise-Anne Laroche
Nous avons arrêté notre choix sur la compagnie qui fabriquera les composantes de notre exposition itinérante à venir, La gravure : un art à découvrir. Voilà qui est fort exaltant!
Nouvelles acquisitions
Par : Raewyn Passmore
Les derniers venus dans la Collection nationale de monnaies proviennent de contrées lointaines et datent de 1 500 à 2 500 ans.
Le Big Nickel
Par : Paul S. Berry
La pièce commémorative de cinq cents de 1951 a été émise pour célébrer le 200e anniversaire de la découverte du nickel comme élément naturel. Tout récemment, j’ai eu l’immense plaisir de participer aux festivités entourant l’anniversaire du Big Nickel et de donner un exposé sur le concours graphique organisé à l’époque en vue de la fabrication de la pièce de cinq cents de 1951.
Planifier une exposition : toute une aventure (sixième partie)
Par : Graham Iddon
Inutile à ce stade de pinailler sur les détails. Nous convoitions certes une voiture luxueuse, mais savions bien qu’au final, nous allions hériter d’une très belle berline familiale.
Planifier une exposition : toute une aventure (cinquième partie)
Par : Graham Iddon
Le moment est venu pour le rédacteur de respirer un bon coup, car il doit maintenant parvenir à résumer en 65 mots 50 pages de recherches autour d’un thème comme « la représentation de 75 ans d’identité nationale sur les timbres et les billets de banque ».
La signature de la première sous-gouverneure
Par : Graham Iddon
Pendant une bonne partie de leur histoire, les billets de banque canadiens représentaient, en quelque sorte, des promesses : leur échange contre des espèces (pièces d’or et d’argent) à l’institution émettrice était garanti.
Devenir collectionneur, 5e partie
Par : Graham Iddon
Vous entrez dans un bar fréquenté par des collectionneurs de monnaies. Vous vous mêlez à la conversation au cours de laquelle vous confondez les termes « rosette » et « planchette » (des chopes de bière frappent lourdement les tables et le pianiste arrête de jouer).
Devenir collectionneur, 4e partie
Par : Graham Iddon
Maintenant que vous avez saisi les rudiments de la conservation des pièces de monnaie, vous voudrez sans doute vous familiariser avec les caractéristiques de leur anatomie.