Un blogue célébrant Movember
Alors que la barbe fait son grand retour dans notre culture populaire, la moustache, elle, semble toujours, comment dirais-je?, en marge de la mode et est encore traitée avec un brin d’ironie.
Chaque année, lors de l’activité de bienfaisance Movember, les visages moustachus refont une percée, mais il semble que la popularité de cette pilosité faciale retombe les autres mois de l’année. Toutefois, cela n’enlève rien à la beauté de cette activité. Nous, dans le milieu numismatique, savons que la moustache est indémodable.
L’argent ayant toujours été le reflet de l’histoire d’une nation ainsi que de ses dirigeants et personnages importants, la monnaie a toujours représenté des portraits historiques – ainsi que de bien belles moustaches. Autrement dit, il y a beaucoup de moustachus sur notre monnaie. Une question qui se pose est pourquoi le poil est-il autant à l’honneur dans le panthéon des portraits ornant les billets? Certes, la plupart de ces icônes moustachues sont décédées depuis près d’un siècle, voire plusieurs, pour certaines d’entre elles. Les tendances ont évolué depuis. Mais, cela n’enlève rien à l’élégance et à la dignité d’une belle moustache.
Pour promouvoir Movember, et en l’honneur de ces figures masculines à la pilosité faciale quelque peu déchue, nous voudrions vous présenter quelques illustres adeptes de la moustache qui ont marqué l’histoire et qui figurent sur les billets de banque du monde entier.
Le Blogue du Musée
L’invasion de Winnipeg
Par : David Bergeron
Des arrestations et des fouilles étaient faites au hasard dans la rue. Des passants étaient arrêtés puis emprisonnés dans un camp d’internement. Le mark allemand a même remplacé le dollar canadien et formé la monnaie de propagande de l’opération « Si un jour... ».
Des billets de banque inspirants
Par : Krista Broeckx
Les images sur la série de billets de la Banque du Canada de 1935 représentent la riche histoire industrielle du pays.
Billets de l’armée – Financement de la guerre de 1812
Par : David Bergeron et Graham Iddon
En 1812, l’Amérique du Nord britannique ne compte aucune banque, et la perspective d’une guerre rend difficile l’accès à la monnaie. Le gouvernement du Bas-Canada prend alors la décision d’émettre des « billets de l’armée » ayant cours légal pour payer les troupes et acheter le matériel et les fournitures nécessaires.
Entre tradition et technologie
Par : Graham Iddon
Les maquettes proposées marquent un virage à cent quatre-vingts degrés dans la philosophie qui animait l’impression de produits fiduciaires à l’époque. Étant donné que les photocopieuses parvenaient facilement à reproduire les couleurs et les motifs de la série alors en circulation, la série qui la suivrait devait être audacieuse par sa simplicité.