Dévoilement du Musée de la Banque du Canada au monde entier
Bon, d’accord, à une partie du monde seulement, mais quand même. Tous les ans, à l’occasion du congrès de l’International Federation of Finance Museums (IFFM), des directeurs de musée des quatre coins de la planète se rassemblent dans le but de mettre en commun leurs pratiques exemplaires et de se tenir au courant des plus récentes tendances dans le domaine des musées financiers. De nombreux participants ont suivi l’avancement des travaux du Musée de la Banque du Canada au cours des quatre dernières années, et il y avait de l’effervescence dans l’air cette fois, car les congressistes savaient que j’allais leur parler de notre ouverture et de notre expérience jusqu’à présent.
C’était la première fois que la Banque participait au congrès doté d’un musée pleinement fonctionnel. C’est ce qui m’a permis de compter parmi les conférenciers et de présenter le point de vue de la Banque sur le travail accompli par nos équipes. L’exposé a reçu un accueil enthousiaste.
De Paris à Mexico, les directeurs de musée veulent savoir
Philippe Gineste, directeur de la CitéCo (Cité de l’Économie et de la Monnaie) à Paris, dont l’ouverture est prévue en 2019, m’a pris à part très tôt afin de me poser des questions sur les obstacles rencontrés et les solutions trouvées pendant la création de notre musée. Son intérêt n’était pas sans arrière-pensées : son équipe se prépare à une année au cours de laquelle il faudra réussir à faire tout ce qu’il y a à faire. Il était enchanté de savoir que nous le ferions profiter de notre expérience chaque fois qu’il en aurait besoin.
Pour sa part, Philip List, directeur du Erste Financial Life Park de Vienne, le musée hôte du congrès, était ravi de pouvoir échanger sur nos parcours respectifs étant donné qu’il a ouvert un établissement semblable plus tôt cette année.
Enfin, Silvia Singer, première dirigeante du Museo Interactivo de Economía de Mexico, un des premiers musées à avoir inspiré la création du nouveau Musée de la Banque du Canada, m’a informé avec beaucoup d’empressement qu’elle comptait venir à Ottawa le plus tôt possible pour visiter les lieux.
Un congrès portant sur la place des musées dans la culture économique et financière
Depuis maintenant quatre ans, le Musée de la Banque du Canada fait partie de l’IFFM, un organisme faisant la promotion du rôle des musées financiers et des musées de banques centrales en Amérique, en Europe, en Asie et en Afrique. Au programme du congrès qui a eu lieu en octobre, on comptait des exposés et des ateliers portant sur divers aspects du travail des membres ainsi que des débats animés sur l’état de la culture financière et économique dans le monde.
Le Blogue du Musée
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En échange de pointes de pizza et d’une journée à l’extérieur du bureau, plusieurs employés de la Banque du Canada ont accepté de revêtir des costumes d’époque et de faire revivre trois moments clés de l’histoire de cette « banque » indigne de confiance.
Explorons la Collection 1
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Au milieu des années 1960, les grosses coupures circulaient si peu que le gouverneur Louis Rasminsky et le ministre des Finances de l’époque ont même considéré la possibilité de les abolir. Au bout du compte, ils ont plutôt décidé de continuer à émettre les billets de 1 000 $ de la série de 1954.
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Du 26 juin 2015 au 24 juin 2016 L’exposition, qui tourne autour de l’une de ces banques fantômes, inclut des tableaux évocateurs montrant des reconstitutions historiques, ainsi qu’une panoplie d’artéfacts marquants qui témoignent de leur siècle. Parmi ceux-ci, mentionnons des billets authentiques et frauduleux, des pièces d’or et d’argent, une plaque d’impression, et même un […]Nouvelles acquisitions
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On retrouve aujourd’hui au sein du système financier canadien une diversité d’acteurs… Acteurs méconnus de ce système, les sociétés de construction, lesquelles ont donné naissance aux compagnies de prêt et d’épargne, étaient pourtant omniprésentes à une certaine époque. Ces entreprises accordaient des prêts garantis par hypothèque pour la construction ou l’achat de biens immobiliers.
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Tout le monde adore les cadeaux. Tout récemment, le Musée a reçu un don exceptionnel de 50 pièces d’argent. Le lot provient d’une vente de succession ayant eu lieu à Lima, au Pérou, dans les années 1950.
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Même après de nombreuses années d’expérience dans le milieu, il y aura toujours des imprévus, des petits pépins, quoi! C’est d’ailleurs un des aspects qui rend ce travail si stimulant. Pour y exceller, il est crucial de savoir résoudre des problèmes avec créativité…
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Quand vous entendez le mot « monnaie », quelle image vous vient en tête? Des pièces métalliques? Des billets de banque? Il y a trois cents ans, les gens avaient du mal à considérer ces derniers comme légitimes, et il leur a fallu un bon moment pour se faire à l’idée.
Congrès de l’Association royale de numismatique du Canada
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Cette activité permet à la Banque de faire découvrir des facettes de la Collection nationale de monnaies à la population. Cette année, nous avons décidé de raconter l’histoire des banques dites « fantômes » et des bouleversements économiques de 1837, qui ont touché tant le Canada que les États-Unis.
Planifier une exposition : toute une aventure (huitième partie)
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Cette fois-ci, nous avons pu admirer avec enthousiasme l’ensemble des textes, imprimés directement sur des panneaux de bois d’une hauteur de près de deux mètres et demi. En recourant à un procédé novateur, le personnel du centre de production d’expositions du Musée de la nature et des sciences de Sherbrooke est parvenu à des résultats vraiment impressionnants.