Dora de Pédery-Hunt, artiste sculpteure
Sans le savoir, vous possédez sans doute déjà plusieurs exemplaires de l’œuvre de Dora de Pédery-Hunt. Vous en avez même probablement utilisés pour payer votre café du matin. Dora de Pédery-Hunt est la première artiste canadienne à avoir réalisé et sculpté un portrait de la Reine Elizabeth II destiné à orner des pièces de monnaie canadiennes. Elle est aussi la première personne autre qu’un citoyen britannique à qui l’on a confié la réalisation d’une image officielle de la Reine à cette fin.
Lorsque Dora a appris que la Monnaie royale canadienne avait sélectionné son œuvre, elle s’est lancée dans la réalisation minutieuse d’un modèle en argile. Le moindre détail du motif avait une grande importance, car la profondeur du relief devait convenir à la production de pièces de monnaie. Un modèle en plâtre a ensuite été réalisé à partir de celui en argile. C’est sur ce modèle en plâtre que des améliorations supplémentaires ont pu être apportées. À ce stade, toute erreur pouvait être facilement corrigée en ajoutant du plâtre. Ce modèle a généralement une taille plusieurs fois supérieure à celle de la future pièce, ce qui permet de bien reproduire tous les petits détails.
À l’époque, il y avait beaucoup d’étapes entre la conception du modèle en plâtre et la production des pièces. Aujourd’hui, le processus s’est nettement perfectionné. On procède maintenant à une numérisation 3D du modèle en plâtre. Toutes les retouches ou améliorations finales peuvent donc être effectuées numériquement. Guidée par cette version numérique, une machine à graver taille le motif dans un morceau d’acier de la même taille que la future pièce. Connu sous le nom de poinçon de réduction, ce morceau d’acier est ensuite utilisé pour fabriquer les coins servant à frapper la monnaie. La pression énorme utilisée pour frapper les pièces use les coins, de sorte que la Monnaie utilise périodiquement le poinçon pour en créer de nouveaux.
Ce portrait figure sur toutes les pièces de monnaie canadiennes mises en circulation de 1990 à 2003.
Le Blogue du Musée
N’oublie pas mon petit soulier!
Par : Graham Iddon
Chaque élément des différents scénarios de Noël est porteur d’une certaine symbolique : les conifères symbolisent la vie au coeur de l’hiver; le houx représente la couronne d’épines du Christ; la toupie de Hanoucca évoque la résistante juive à l’oppression. L’argent, en revanche, se suffit à lui-même.
De l’argent spatial!
Ne remarquez-vous pas quelque chose de bizarre? Le billet est bleu; il vaut 5 $; il est orné de portraits flatteurs de sir Wilfrid Laurier… Un instant!Congrès de l’Association royale de numismatique du Canada
Par : Raewyn Passmore
La Nouvelle-Écosse a longtemps été un carrefour commercial reliant l’Europe, la Nouvelle-Angleterre et les Antilles. Après la Révolution américaine, la ville d’Halifax est devenue le principal port britannique d’Amérique du Nord et un centre financier dynamique.
Explorons la Collection 3
Par : David Bergeron
Avant que les banques s’établissent dans les régions éloignées du Canada, il fallait expédier de la monnaie sur de longues distances dans des contrées sauvages et souvent sans loi pour que les entreprises puissent payer leurs employés : une démarche risquée. L’autre solution consistait pour l’entreprise à émettre sa propre monnaie. Cette monnaie marchande privée…
Dévoilement du billet commémoratif de 20 $ (2015)
Par : Graham Iddon
Quelle journée historique pour nous aussi! Après tout, ce n’est pas tous les jours que la Banque du Canada émet un billet commémoratif.
Explorons la Collection 2
Par : David Bergeron
En 1952, Comfort a réalisé plusieurs esquisses au crayon et à l’aquarelle pour le recto des nouveaux billets. Certaines s’inspiraient du style traditionnel tandis que d’autres avaient une facture résolument moderne.
Une arnaque presque parfaite! Les banques fantômes canadiennes
Par : Graham Iddon
En échange de pointes de pizza et d’une journée à l’extérieur du bureau, plusieurs employés de la Banque du Canada ont accepté de revêtir des costumes d’époque et de faire revivre trois moments clés de l’histoire de cette « banque » indigne de confiance.